L’électromécanicien installe, répare et connecte les systèmes électriques d’équipements en tout genre. Présent en majorité dans l’industrie, ce professionnel est sollicité sur tous les fronts. Lorsque surviennent les pannes, son rôle est d’intervenir rapidement sur les lieux pour éviter tout retard de production, mais aussi tout risque d’incident lié au dysfonctionnement détecté. Ce métier est un débouché possible après l'obtention du CAP Electricien.

Métier | Qualités requises | Evolutions et salaire

 

 

1 - En quoi consiste le métier ?

La profession d’électromécanicien consiste à assurer l’installation d’engins et machines. L’activité s’exerce généralement au sein d’ateliers ou sur chantier directement. Une fois les installations réalisées, le rôle de l’électromécanique est de raccorder les systèmes électriques de chaque machine pour les connecter.

On retrouve principalement cette activité dans le secteur de l’industrie, dans le cadre des maintenances préventives et des dépannages sur des chaînes de production.

Le métier d’électromécanicien demande de vraies compétences, nécessitant une formation complète et des rappels de formation, notamment sur les habilitations électriques.

Cette activité est accessible en passant par le diplôme du CAP électricien et les débouchés restent nombreux. Cependant, des certifications spécifiques alliant les compétences en électricité et l’enseignement en mécanique sont très appréciées des employeurs.

 

 

2 - Quelles sont les qualités nécessaires ?

Tout comme l’électricien, le professionnel en électromécanique se doit de conserver un sang-froid en tout temps, sans lésiner sur les règles de sécurité. Au milieu d’engins et de machines pour lesquels le professionnel assure l’entretien, il se doit de respecter des protocoles d’installation stricts pour éviter tout incident.

L’électromécanicien doit alors faire preuve :

  • De rapidité pour intervenir sans délai sur les systèmes défaillants, pouvant provoquer des accidents, voire parfois des incendies ;
  • D’autonomie, tout en gardant un esprit d’équipe ;
  • D’adaptation : les paramétrages peuvent complètement différer d’une machine à une autre, mais aussi d’une entreprise à l’autre ;
  • De réactivité ;
  • D’initiative.

La rigueur et la minutie restent des qualités incontournables dont le technicien devra faire preuve : la précipitation et l’impatience ne peuvent être compatibles à cette activité.

 

 

3 - Evolutions de carrière et salaire

Un électromécanicien débutant ou fraîchement formé pourra voir son salaire débuter à hauteur de 1 800 euros bruts mensuels. De manière plus globale, cette base ne comprend pas les éventuelles primes de poste selon les horaires du technicien, ni la négociation de base dans l’entreprise.

Pour un professionnel du métier plus expérimenté, les revenus sont en hausse avec un salaire moyen basé entre 2 300 et 2 600 euros bruts mensuels (toujours hors prime de poste et grille salariale de l’entreprise).

Pour autant, les débouchés à l’issue d’un CAP électricien sont nombreux sur le marché de l’emploi. Aussi, d’autres diplômes permettent d’accéder à cette activité :

  • CAP d’électromécanicien de maintenance industrielle ;
  • BAC PRO Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés ;
  • BAC PRO Maintenance des systèmes de production connectés (MSPC) ;
  • BAC PRO Electrotechnique, énergie, équipements communicants ;
  • Titre Professionnel Technicien d’équipement et d’exploitation en électricité.

 

Ces études peuvent mener le candidat à travailler au sein de plusieurs environnements :

  • Maintenance industrielle ;
  • Automatismes ;
  • Industrie automobile ;
  • Chaîne de production ;

 

Pour poursuivre ses études et envisager d’autres débouchés, l’électromécanicien pourra compléter ses acquis par des formations post BAC PRO :

  • BTS Electrotechnique pour rester dans la continuité de la branche ;
  • BTS Conception des processus de réalisation de produits (avec options aux choix) ;
  • BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques.

Une licence professionnelle des Métiers de l’électricité et de l’énergie est également ouverte aux titulaires d’un BAC + 2 du domaine. Les élèves formés peuvent également se diriger vers un BUT Génie industriel et maintenance pour un diplôme en BAC + 3.

Le candidat pourra alors espérer d’autres débouchés et s’orienter vers des postes de :

  • Chef de chantier en installations électriques ;
  • Agent de maîtrise en maintenance ;
  • Technicien d’essais ;
  • Technicien d’installation en équipements industriels ;

En dehors du cursus scolaire, la majorité de ces formations sont éligibles au CPF.